Bergerac: approche des sources

Bergerac: approche des sources


ON l’aura remarqué : nous sommes peu informés sur les événements bergeracois de l’hiver 1789. En revanche si ce qui se passe dans la ville nous est moins connu, deux de ses députés, son maire Gontier de Biran et le noble LA Roque de Mons retiennent notre attention par leur correspondance ave la ville. En attendant une étude plus globale sur ces correspondances, au moins pouvons nous en fournir un analytique qui ne manque pas d’intérêt : nous reproduisons ici les lettres de Gontier à deux moments. Pour la période de la préparation des Etats Généraux , cette correspondance extraite du dossier AN B 66 fait surtout état de la réticence, voire de la mauvaise humeur du maire de Bergerac chargé, de par ses fonctions de Lieutenant général du sénéchal de Bergerac, de l’organisation des élections des paroisses dépendant de sa circonscription : Gontier de Biran ne peut accepter l’idée que l’organisation des élections fasse de Bergerac une « sénéchaussée secondaire » , Périgueux étant « sénéchaussée principale «  et donc rassemblant les élus des trois circonscriptions (Périgueux, Sarlat et Bergerac) pour l’élection des députés : après Senonches, Bergerac est de nouveau niée par la monarchie.

Nous avons cité dans l’ouvrage (chapitre 4 et 5) ce qu’il convenait de retenir pour la semaine du 9 mars où se déroulent les opérations des sénéchaussées secondaires : elle font surtout apparaître la caractère marginal du contingent de députés Bergeracois et justifie les craintes du maire que l’adition Sarlat+Bergerac place le sud en minorité absolue face à la sénéchaussée de Périgueux.

Installé à Versailles, Biran se voit pour partie épargner les soucis des désordres frumentaires que connaît la ville que nous avons analysés au chapitre 6. Son nom n’apparaît jamais dans la correspondance avec les autorités, notamment le Gouverneur, le Comte de Fumel et le lieutenant de la Maréchaussée, Bôvier de Bellevaux.

Sa correspondance avec Bergerac s’engage au moment des événement de la crise de juin et du 14 juillet. Les lettres les plus importantes figurent dans la transcription de G Charrier. Pour le reste, il convenait de dépouiller le fonds Faugère ce que nous avons fait sous le regard bienveillant de Y Laborie. On en trouvera donc l’analytique ici . Contentons nous pour le moment de deux remarques

-Patriote ( très



23/01/2012

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