Saint-Mayme de Pereyrol : une chandeleur 1790 agitée

1 FEVRIER :
SAINT MAYME DE PEREYROL

 

chefs de l’attpmt : Jean LAFAYE DIT bernard et ses 2
fils aînés , village des Boissoux, psse de St Mayme

Charles JANISSOU, meunier au moulin de Chanteraine , m psse

Léonard Lestang et son frère, village de Bayrat, m psse

Jean Salivignac au bourg

François du village de rengard

Le 2° fils de Mouly, métayer

Pierre Faurie, Jean Lavergne, village de Jaubertie

Pierre Javerzat, village de Castaignol

 

1 février : Janissou parcourt les cabarets et maisons
du bourg pour de st Mayme « disant
qu’il fallait brûler les bancs et chaises

2 février : forme attroupement pour former son projety
et au cabaret apostrophe le Sr Lafaye  en
le menaçant de bruler son banc et les autres. Comme Lafaye lui dit qu’il n’y avait pas d’orde pour cela, ledit
janissou lui répliqua< qu »’il s’entendait avec les nobles mais qu’il
en aurait sur les lèvres. » A l’issue de v$êpres J essaie d’enlever les
bancs mais en est empêché par « le sr Boriel et lza delle dutard ».
Du coup imls quittent l’église et J « prit
à témoin de ce que l’on s’opposait à son projet et fit les plus terribles
menaces contre le Sr Boriel et la demoiselle Dutard disant qu’il fallait les
pendre et les décapiter »

 

3 février : J tente à nouveau de former attpmt et
proclame ds les cabarets « écoutez
votre cdt, vous ne payerez plus de taille ni rente ; il faut tuer et
brûler M boriel qui a dit que je suis un brigand, il faut le luy faire
connaître, il faut lui couper le cou…ajoutant qu’il aurait du secours des psses
voisines

 

5 février(vendredi), ds le cabaret de Lamothe à Vergt.
Réitère ses menace ds un cabaret et dit »qu’on lui avait topuché le menton et qu’il voulait le leur toucher à
son tour de la bonne manière, qu’il ferait venir sa troupe et qu’il ferait
manger le bien de tous les habitants de st mayme.

Un nomméChastanet prend le relais por dire  qu’il
fallait partir tout de suoite  et que
lorsqu’ils seraient arrivés, il feraient sonner le tocsin pour faire assembler
leur troupe et faire brûler ts les babcs et chaises qui seraient ds l’église et
que si quelqu’un s’avisait de se présenter pour s’oipposer à leur dessein
ils’en repentirait, disant hautement qu’il voudrait couper le col, pendre,
brisetr les os, qu’enfin lui et ses adhérants étaient les supérieurs de tous,
qu’ils allaient suspendre contre les murs l’échelle de l’église afin que
personne ne put s’asseoir dessus et qu’ils feraient crier que le premiert qui
s’y opposerait aurait le col coupé ; et le même jpour  le nommé Jean de bernard autre complice dit
publiqumt ds le marché de vergt que le lendemain on ferait brûler les babcs et
chaises de l’église »

 

Samedi 6 : J à la tête de sa troupr fait sonner le tocsin
« lequyel fit rassembler plusieurs personnes », enlève les bancs et
chaises, les barreaux<et balustrades des chapelles de la m^église , porta le
tout sur la place et y ùit le feu en criant « C’est aujourd’hui que les
bancs se brûlent mais une autrre fois nous ferons  brûler les corps de ceux qui n’ont pas voulu
y assister et de leur s têtes nous ferons des boules pour jouer siur la
place ; je voudrais que ttes les têtes des MM et des Delles fussent
là.Allons mes amis ce n’est pas tout brûlons, brisons, mettons tt en déroute.

   On organise ensuite
la visite des maisons pour  faire
contribuer les nabitants de12, 6livres , de 24,12 et 6 sols, du pain, des
poules et des œufs, puis vont dans une auberge « dans laquelle, quoique ce
fut samedi, il la régala en gras< et en maigre » et continuant
d’annoncer « nous ne payerons plus ni taille, ni rentes » »dimabche
ns irons rendre visite chez ceux que ns n’avons pas eu et s’ils grouilmlent, ne
les décapiterons « 

 

Dimanchje 7. Après Vêpres, J s’est emparé de la caisse de la
troupe, fait battre la caisse pour aller chez le curé « pour lui demander raison de queque
exortations qu’il avait faite dans laquelle il avait traité ceux qui
commettaient les désordres de brigands…
Arrive le cdt de la troupê qui

demande pourquoi on bat de la caisse. Greletty le traite de f..cdt, de
f...jeanfoutre et f...gueux lui reprochant « qu’il s’entendait avec les
nobles et qu’il s’en repentirair ». Arrive Lafaye, muni de son rolle pour
faire payer ceux qui le voudraient , qui reproche sa copnduite à J ;
« Je me fous de vous et de votre
rôle rétorque J »
Devant cette situation, Greletty, cdt réclame

l(‘exécutionde la loi martiale et exorta
les bons citoyens a se détacher des séditieux, sur laquelle invitation le sr
vergniol et le sr greletty de boviel s’étant réuni au peuple ceux qui étaient
disposés à se joindre aux séditieux n’osèrent le faire et la troupê se dispersa  sans oser se porter à de plus grands
excès .Cependant led J Greletty ayant été instruit que kle nommé Bernard
se  permettait de critiquer la loi
martiale que d’autres lois tendant à maintenir la tranquillité publique de le
cabaret du bourg s’y ttranspporta pour représenter à ces particuliers le tort
qu’ils avaient  de déclamer contre les
lois et le bon ordre.
Réponse de Bernard Lafaye :il est le premier à

s’opposer au bien que  lui et ses
complices vouliant faire, qu’il n’avait pas le droit d’empêcher J de faire
battre la caisse, que ledit sr greletty serait le 1° a s’en repentir, qu’il
faisait la loi à sa fantaisie et qu’il n’en serait pas le meilleur marchand…Il
termina ses menaces d’attentat à la tranquillité publique en disant qu’il irait
plutôt chercher la troupe de Sarlat qui en aurait autant fait

 

Le mardi 9, Bernard Lafaye tente de sonner le
toscsin.Greletty arrive pour le faire cesser.Lafaye le nargue « Bonjour M le cdt.JE suis bien aise que vs
soyez venu prendre vos ordres
 Quand

Greletty lui demande pour quoi il fait sonner le toscin BL précise que
« c’est pôur rassembler son monde » »pour planter un mai comme
on faisait partout ailleurs ».Greletty souligne « l’inutilité de la
plantation, qu’il valait bcp mieux laisser les gens de la campagne s’occuper
tranquillement de leur travail » Comme Lafaye insiste, Greletty lui
représente l’inutilité de sonner le toscin pour cette opération, de même de
prélever une contribution sur les habitants de la paroisse, ou encore d’aller
couper un arbre d’autorité dans le fonds d’autrui.Il lui propose même d’aller
le couper chez lui. M offre de  la faye
de Malaval.Réponse de B Lafaye »Ce n’est pas de cette manière que nous
voulons nous procurer un arbre » Greletty : « C’est donc
d’autorité que vs le voulez » ?

B Lafaye « Ns le voulons comme nous le
voulons »/Et il fait sonner le tocsin

Greletty : « Il était fort inutile de me demander
mes ordres puisque vs ne voulez pas suivre mes conseils.Puisqu’il en est ainsi
je me retire »

Lafaye, persistant sur son ton de menace « Ns vs
trouverons bien.Vs ne voulez pas contribuer mais ns vs le ferons faire par
force

Greletty lui répond que s’ils se pré »sentent chez lui
pour commetre des brigandages, il seraient repoussées

Lafaye : Pour prévenir notre visite, donnez nous en qualité
de cdt conjointement avec le Sr Lafaye de Maraval un ordre de vs deux signé
pour que nous fassions passer deux hommes chez ts ceux qui ne voudront pas
venir avec nous pour les faire contribuer alors nous n’y irons pas en attpmt

Greletty : respecte trop les lois pour me pêter à de
tels brigandages

Ce à quoi BL rétorque « Vous donnerez et vs y
assisterez de gré ou de force

 

De fait Lafaye part avec sa troupe « coupa l’arbre
qu’il lui plut ds le fond du Sr Mourcin, le fit conduire au bourg où il le
fit planter et pdt que ses complices étaient occupés à cette plantation, le Sr
B L se transporta chez certains particuliers qu’il fit contribuer, 12, 6 ou 3 L
d’autres 24,12, 6 ou 4 sous et exigea même 12L du syndic de la psse, après quoi
il distribua une ^partie de ses exactions à ses complices, ayant réservé
l’autre partie pour lui-m^.Pdt la plantation les complmices dudit Lafaye
tirèrent plusieurs coups de fusil ds le corps dudit arbre disant « Nous
avons fait retier les bougre de foutre Lafond et maraval s’ils viennent il faut
les immoler.

Le soit Greletty en traversant la place se fait menacer et insulter et se
retire en hâte

De la m^journée BL envoie 3 ou 4 de sa< troupe au château
du sgr pour demander de la< part de Greletty lesd mesures du sgr

    En une autre
occasion, ds un souper d’auberge ils ont délibéré  de faire contribuer 300L a Lafaye mais en
firent détournés par 2 personnes retenues de force

« Enfin, ils ont porté l’impiété
jusqu’à arrêtrer qu’ils feraient de nouveau sonner le toscin pour assembler les
troupes et aller lever des fonds pour le service des défunts

 



03/03/2012

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